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Cartographie personnelle des archives de Turbine
Classement
Type de projet
Discipline
(onglet orange)
Intervenants
Artiste(s)-Pédagogue(s)
Collaborateur.trice

Yves Amyot (chargé de projet)

Marc Leblanc (technicien)

Le centre Turbine

Groupe en mauve sous l'image

 

- Marc-Antoine K. Phaneuf, Cartographie personnelle des archives de Turbine, 2020, Impression jet d'encre sur papier sans acide, 91 x 141 cm, Tirage à 3 exemplaires + É.A.

 

Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir l'oeuvre en entier

 

Cartographie personnelle des archives de Turbine est une balade dans l’histoire du Centre Turbine. Elle relate la plongée de Marc-Antoine K. Phaneuf dans les archives papiers et numériques, les traces documentaires, photographiques et vidéos des activités menées par le centre depuis sa fondation en 1999. Deux boites de plastique, un tube pour le transport de documents grands formats et un disque dur de 2 To ont été livrés à l’artiste comme matière première, en vue de réaliser une œuvre à partir de ces documents.

Fasciné par les inventaires et leur potentiel poétique, MAKP a scrupuleusement listé ce que contiennent ces archives, pour raconter du fait même sa rencontre avec cette matière. Cartographie personnelle des archives de Turbine est une arborescence déployée sur une page de grand format. Livre informe, l’œuvre retrace les pérégrinations de l’artiste, elle rassemble maints souvenirs, nombre de divagations de la matière étudiée. La somme offre à lire un portrait du Centre Turbine dans la grandeur de sa communauté, dans les ramifications protéiformes de ses activités, du point de vue subjectif d’un archiviste dilettante.

À l’image des archives du centre, à la fois physiques et numériques, Cartographie personnelle des archives de Turbine existe sous deux formats : l’un imprimé sur papier, tiré à trois exemplaires ; l’autre sous forme de document PDF, distribué gratuitement sur le site internet du Centre Turbine. Alors que le papier permet facilement une vue d’ensemble relative à la contemplation d’une mappemonde, la version numérique force le lecteur à déambuler dans l’œuvre une vignette à la fois, et ainsi se perdre dans l’arborescence, de goûter par ce labyrinthe au rapport à l’information, parfois déroutant, que l’artiste a rencontré dans sa plongée.