Conseil d'administration

Daniel Fiset est un éducateur, commissaire, auteur et travailleur culturel basé à Tiohtià:ke/Montréal. Il a récemment terminé un doctorat en histoire de l’art à l’Université de Montréal, où il a étudié les lens entre les pratiques photographiques artistiques et amateures, liens qu’il sonde par le biais de la philosophie de la technologie. Il oeuvre au sein de l’équipe de l’éducation et de l’engagement public de la Fondation Phi pour l’art contemporain depuis 2011, et a collaboré avec de nombreuses institutions artistiques québécoises, telles que esse arts + opinions, OPTICA, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Centre d’exposition de l’Université de Montréal.

Tanha Gomes est une artiste visuelle, médiatrice et travailleuse culturelle basée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Elle s'intéresse particulièrement aux questions liées aux identités culturelles, à la migration et à la pédagogie critique, ainsi qu'aux pratiques qui se servent de l'art actuel comme outil de promotion de la justice sociale. Elle détient un baccalauréat en arts visuels, ainsi qu’une maîtrise en éducation des arts à l’Université Concordia. D’origine brésilienne, Tanha s’implique depuis une dizaine d'années dans des initiatives qui inscrivent l’art dans des communautés avec des publics de tout âge, notamment auprès des communautés immigrantes.

Rhys Buhl a complété un baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia, avec une spécialisation en arts numériques et en histoire de l’art. Elle a de l’expérience en coordination dans le milieu des centres d’art et des environnements autogénérés, tels que VIVA! Art action, le centre Turbine, Eastern bloc et Oboro. Dans sa pratique, elle explore entre autres le harm reduction, la justice réparatrice et le bien-être social. Rhys s’intéresse à la création d’espaces de soin et de réconfort développés avec et pour les communautés vulnérables et marginalisées. Elle aimerait éventuellement mettre sur pied un centre dynamique spécialisé dans les programmes jeunesses et communautaires, ancré dans les arts collaboratifs. 

Marcella França est une artiste multidisciplinaire, travailleuse culturelle et enseignante de danse contemporaine basée dans le Grand Montréal. Elle détient plus de deux décennies d'expérience, travaillant avec des langages hybrides qui entremêlent la performance contemporaine, les technologies numériques et les arts visuels. Sa pratique vise à créer un art puissamment évocateur, explorant les relations entre la nature, l'écologie, les politiques, les enjeux féministes et les questions existentielles contemporaines.

En tant que graphiste et travailleuse culturelle, Marcella s'est forgé de solides compétences en coordination, communication et engagement des publics pour des activités culturelles. Elle est membre active de divers centres d'artistes et festivals tels qu'Art Souterrain, la SAT, Montréal en Lumière, SIT, articule, Agrégat et La Centrale Powerhouse.

Lisa Graves est une photographe canadienne basée à Montréal, au Canada. Ses travaux initiaux ont émergé dans le domaine de la vidéo, de la danse et de l'installation, portant une attention particulière au corps et au mouvement. Actuellement, son travail explore la façon dont le souffle occupe l'espace entre les corps. Elle estime que le souffle est source de vie. La façon dont nous respirons ancre notre être tout en prolongeant notre existence.

Samuel Bobony est un artiste sonore, musicien, compositeur et pédagogue, dont les recherches portent sur la cohabitation d’univers composés de paysages sonores, d’échantillonnages et de synthèse, combinés à sa batterie acoustique et numérique. Sa batterie augmentée lui permet de manipuler en temps réel les images, les bandes-son et les traitements de signaux. Les processus graduels et de répétition ainsi que l’intensité physique caractérisent ses performances. Suivant des études en interprétation de la batterie, il complète un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en composition électroacoustique à l’Université de Montréal. Aussi connu sous le pseudonyme Black Givre, il participe activement à la scène musicale montréalaise depuis plus de quinze ans. 
 

fernando belote est un·e bixa-queer brésilien·ne développant une pratique artistique conceptuelle, relationnelle et basée sur le recyclage à Tiohtià:ke – Mooniyang, Abitibi-Témiscamingue et Abya-Ala. À partir de ses expériences en lien avec le métissage, le traumatisme intergénérationnel, la violence domestique, la neurodivergence et la ségrégation sociale, l'artiste vise à recadrer les objets du quotidien vers une lutte contracoloniale et antifasciste. fern est actuellement impliquée dans une recherche collaborative sur le P(B)ajubá, un dialecte subversif et hautement codé, parlé par des corpas dissidents géographiquement situés sur le territoire volé, connu sous le nom de Brésil. Iel s'implique également comme médiateur·rice et membre actif·ve de plusieurs centres d'artistes locaux.