L’art public extérieur peut être touché, entrelacé, grimpé...

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Intervenants
Artiste(s)-Pédagogue(s)
Participant.e.s

Élèves du 2e et 3e cycle avec troubles d'apprentissage

Collaborateur.trice

Michelle Castegnier

Subventionneurs

Ministère de la culture et des communications et de la condition féminine du Québec

École des arts visuels et médiatiques (UQAM)

Partenaires

École Dominique-Savio (CSDM)

Groupe en mauve sous l'image

L'objectif de cette techno-marche était la découverte de l'art public. Les élèves ont réalisé un parcours d’environ 60 minutes au cours desquelles ils rencontrèrent différents types d’installations, de sculptures, de monuments et d’aménagements urbains. Par la réalisation d'un parcours physique (la techno-marche) à travers des objets d'art, nous avons constaté qu’un des intérêts de l’art public extérieur est qu’il peut être touché, entrelacé, grimpé, etc.

Expérimentation de la techno-marche à l'École primaire Dominique-Savio (CSDM)
Avec des élèves du 2e et 3e cycle avec troubles d'apprentissage

Nous avons travaillé sur la conception et la pleine expérimentation d’un projet de création pédagogique qui amalgame le désir et les besoins de trois éducateurs dans l’optique de faire vivre une expérience artistique intense à des élèves de 8 à 11 ans. L’enseignante désirait aborder l’art public, le chercheur universitaire la techno-marche et le techno-pédagogue les techniques du DJing et du VJing. Le défi : comment agencer ces différents éléments dans un contexte d’enseignement des arts plastiques au primaire, notamment avec des enfants qui ont de grands problèmes d’apprentissage et de comportement?

L’objectif premier du projet était la découverte de l’art public. Nous avons donc proposé aux élèves une techno-marche dans le Vieux Montréal pour y découvrir l’art public. Ils ont réalisé un parcours d’environ 60 minutes au cours desquelles ils rencontrèrent différents types d’installations, de sculptures, de monuments et d’aménagements urbains. Nous avons constaté qu’un des intérêts de l’art public extérieur est qu’il peut être touché, entrelacé, grimpé, etc.  Pour des enfants hyperactifs qui ont peu de concentration, le fait de pouvoir entrer en contact physiquement avec les œuvres motive leur intérêt pour celles-ci. Pendant cette techno-marche, ils avaient chacun un appareil photo, un dictaphone relié à un micro-cravate et des écouteurs pour entendre ce qu’ils enregistraient. Durant cette expérience, ils avaient la liberté de photographier ce qu’ils voulaient sans que le nombre de photographies ne soit prescrit. Le dictaphone enregistrait, sans arrêt, les sons de l’environnement et les commentaires des élèves.  SUPERBE EXPÉRIENCE ! ILS ONT TRIPPÉ ! Au retour nous avons visionné les photos et écouté les bandes sonores en groupe. Ce fut l’occasion d’une analyse photographique, c’est-à-dire d’une discussion sur ce qui fait qu’une photographie est bonne (son cadrage, la couleur, le sujet…). Le plus surprenant a été la qualité de l’écoute des bandes sonores, les jeunes étant autant captivés par les sons que par les images. La future génération serait-elle plus auditive que visuelle ? Ensuite, individuellement, les élèves ont sélectionné leurs meilleures photographies et des extraits sonores de leur propre matériel audiovisuel dans l’optique de rassembler du matériel pour l’expérience de VJing et DJing. Les élèves ont ensuite sélectionné des extraits sonores et filmé en vidéo leurs photographies projetées sur un grand écran. Ils ont ensuite obtenu chacun cinq minutes de vidéo et de son.

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