Yves Amyot
Yves Amyota cofondé le centre Turbine et l’a dirigé de 2009 à 2022. Il conceptualise et anime des projets de créations pédagogiques et d’arts participatifs dans les milieux communautaires et scolaires depuis plus de 20 ans. Il a enseigné les arts plastiques, visuels et médiatiques dans les écoles primaires et secondaires, puis au collégial, et a été professeur à l’Université du Québec à Montréal, spécialisé en didactique des arts numériques. Il est reconnu pour l’accompagnement et la formation des artistes qui désirent ouvrir leurs pratiques à différentes communautés. Il est l’auteur du livre Le marcheur pédagogue. Amorce d’une pédagogie rhizomatique (2003).
Véronique Leblanc
Véronique Leblanc est commissaire indépendante, autrice, enseignante et travailleuse culturelle. Elle envisage le commissariat, l’écriture, les aventures pédagogiques et l’administration des arts comme des espaces d’apprentissage partagés. Dans sa pratique commissariale, elle s’intéresse notamment à l’élaboration d’un imaginaire du commun à travers un ensemble de pratiques artistiques combinant des approches collaboratives et performatives. Dans les dernières années, elle a été impliquée dans le comité Espace critique du centre d’artistes DARE-DARE, et elle est à l’origine du projet Fabuler l’école, (depuis 2019). Elle travaille actuellement à la réalisation du projet artistique et communautaire Cueillir en collaboration avec le centre AdMare aux Îles-de-la-Madeleine, où elle habite. [Crédit photo : Guylaine Coderre]
Daniel Fiset
Daniel Fiset est un travailleur culturel vivant à Tiohtià:ke-Mooniyang-Montréal. Depuis 2019, il occupe le poste de commissaire adjoint à l’engagement à la Fondation PHI pour l’art contemporain. Détenteur d’un doctorat en histoire de l’art de l’Université de Montréal réalisé sous la supervision de Suzanne Paquet, il mène actuellement des recherches indépendantes sur la porosité des pratiques éducatives et artistiques au Québec, ainsi que sur l’intégration des matérialismes historiques et critiques dans les démarches en art actuel. En tant que commissaire, auteur, critique d’art et éducateur, il a collaboré avec de nombreuses institutions québécoises et canadiennes. [Crédit photo : Tanha Gomes]
Caroline Boileau
Caroline Boileau est une artiste multidisciplinaire, commissaire indépendante, formatrice et enseignante, vivant à Montréal. Travaillant à partir d’une position féministe, avec un intérêt marqué pour la santé — intime, publique, sociale et politique — elle crée des projets, souvent hybrides, qui s’élaborent par une pratique multidisciplinaire à travers l’installation, le dessin, la vidéo et la performance. Elle a participé à de nombreuses résidences et son travail a été présenté lors d’expositions solos et collectives au Canada, aux États-Unis, en Scandinavie et en Europe. Son travail en vidéo est distribué à Montréal par le GIV (Groupe Intervention Vidéo). www.carolineboileau.com
Renata Cervetto
Renata Cervetto est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art contemporain et culture visuelle (UCM, Museo Reina Sofía) ainsi que d’un diplôme en histoire de l’art (Universidad de Buenos Aires), en plus d’avoir suivi le programme curatorial De Appel, à Amsterdam (2013-2014). Elle a été coordonnatrice du secteur éducatif du MALBA (Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires, 2015-2018) et commissaire de la 11e Biennale de Berlin, The Cracks Begin Within (2019-2020), en compagnie d’Agustín Pérez Rubio, de María Berríos et de Lisette Lagnado. En 2023, elle a été tutrice dans le cadre du programme d’artistes en résidence au Matadero Madrid. Elle est présentement rédactrice en chef pour la publication Fora per fer Escola, Archives of Catalan educational renewal movements for Manifesta 15 (Barcelone).
Alanna Irene Edwards
Alanna Irene Edwards est une artiste, conservatrice et éducatrice d’origine mi’gmaq (Listuguj) et coloniale. Elle vit actuellement sur le territoire non cédé des Salish de la côte, territoire ancestral des nations xʷməθkʷəy̓əm, Sḵwx̱wú7mesh et səlilwətaɁɬ. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques et études féministes de l’Université Simon Fraser, d’un diplôme en beaux-arts du Langara College et d’un baccalauréat en beaux-arts avec distinction de l’Université polytechnique de Kwantlen.
Aiden Gillis
Aiden Gillis est un artiste visuel et un conservateur basé à Kjipuktuk (Halifax, Nouvelle-Écosse), dans le Mi’kma'ki (territoire Mi’kmaq), ayant des racines Mi'kmaw et françaises dans l’ouest de Ktaqmkuk (Terre-Neuve). Il a grandi principalement dans le Wolastokuk (territoire malécite), au Nouveau-Brunswick.Aiden est responsable des arts autochtones à l’Art Gallery of Nova Scotia, où il apporte son soutien aux services de l’éducation artistique et de la conservation.Il siège également au conseil d’administration du Mi'kmaw Native Friendship Centre et est membre du comité exécutif du Canadian Art Gallery Educators. En 2017, il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts avec une mineure en histoire de l’art à l’université NSCAD.
Pablo Helguera
Pablo Helguera (Mexico, 1971) est un artiste visuel qui vit à New York. Dans son travail, il intègre la performance, le dessin, la pédagogie, l’installation, le théâtre ainsi que des stratégies littéraires. Lauréat de bourses et de prix internationaux, il est souvent considéré comme une figure pionnière pour l’art socialement engagé.Il a reçu de nombreux prix, notamment les bourses Guggenheim et Creative Capital, ainsi que le premier prix international pour l’art participatif en Italie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Education for Socially Engaged Art (2011) et The Parable Conference (2014). Il est actuellement professeur adjoint en gestion des arts et entrepreneuriat au College of the Performing Arts de la New School. Il rédige également une chronique hebdomadaire intitulée « Beautiful Eccentrics ».[Crédit photo : Lorena Marrón]
Emily Keenlyside
Emily Keenlyside est une praticienne-chercheuse qui vit à Tiohtià:ke/Montréal. Elle est titulaire d’un doctorat en éducation artistique de l’Université Concordia, où ses recherches ont porté sur l’apprentissage professionnel des éducateur.trices de musées d’art en période de prise de conscience politique et de bouleversements sociaux. Forte de son expérience de travailleuse communautaire, Emily a travaillé comme éducatrice et formatrice au Musée des beaux-arts de Montréal et a coordonné la programmation éducative à la Fondation Phi pour l’art contemporain. Elle enseigne actuellement les études muséales et curatoriales à l’Université Mount Allison, prodigue des conseils sur la pédagogie et la formation muséales et est affiliée à Thinking Through the Museum. [Crédit photo : Tanha Gomes]
Ève Lamoureux
Ève Lamoureux est professeure au département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses recherches portent sur l’art engagé, les arts communautaires et la médiation culturelle. Elle est membre du Centre de recherche Cultures - Arts - Sociétés (CELAT) et de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC). Elle a coédité dernièrement les livres Médiation culturelle, musées, publics diversifiés. Guide pour une expérience inclusive (2021), Arts. Entre libertés et scandales. Études de cas (2020), InterReconnaissance. La mémoire des droits dans le milieu communautaire au Québec (2018), Le vivre-ensemble à l’épreuve des pratiques culturelles et artistiques contemporaines (2018), et Expériences critiques de la médiation culturelle (2017).
Helena Martin Franco
Helena Martin Franco, née en Colombie ; elle vit et travaille à Tiohtià:ke-Mooniyang-Montréal depuis 1998. Sa pratique interdisciplinaire explore le métissage de différents procédés artistiques et l’hybridation entre des techniques traditionnelles et de nouvelles technologies. Helena crée des autofictions où elle explore la perméabilité et les frontières entre les identités culturelles, nationales et de genre. Ses propositions artistiques participent au dialogue au sujet de la violence sexiste, de l’immigration et de la censure en art. Elle est fondatrice de L’Araignée, collectif de diffusion d’art actuel, et de La Redhada, Red de mujeres artistas del Caribe colombiano, Las meninas emputás!, un Collectif activiste anticolonial carthagénois. Lauréate du Prix Powerhouse 2018, elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.
Adriana de Oliveira
Adriana De Oliveira est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM depuis 2017. Ses intérêts et pratiques se concentrent sur l’intervention artistique et éducative en milieux communautaires, culturels et de la santé, ainsi que sur l’appréciation de l’art actuel, l’élaboration du dialogue interculturel et la pensée critique en classe d’arts plastiques. Elle a été chargée de projet au centre Turbine (2002-2017) et a coordonné le secteur Apprendre au Centre des arts actuels Skol pendant neuf ans. Actuellement, elle est membre du Groupe de recherche sur les pratiques artistiques et pédagogiques dans l’espace social (ArtEspaceSocial). [Crédit photo : Émilie Tournevache]
Natalie Rollins
Natalie Rollins est une artiste interdisciplinaire et travaille en tant que coordonnatrice des programmes publics à l’Art Gallery of Greater Victoria. Guidée par ses liens avec sa famille, les enseignements cris et les mentors, sa pratique se développe selon une approche à deux yeux en ce qui concerne les manières d’apprendre, de marcher et d’être. Elle aborde son rôle de galeriste dans une perspective de collaboration afin de créer un engagement culturel expérientiel et d’établir un lien avec les arts.
Kathleen Vaughan
Kathleen Vaughan (MFA, Ph. D.) est une artiste-chercheuse qui intègre l’art visuel et la narration dans des projets en atelier et des projets communautaires sur des thèmes sociaux et environnementaux relatifs aux écosystèmes dynamiques des rivières, des forêts et du ciel. Artiste textile et tricoteuse depuis toujours, elle explore également la laine, un matériau durable et magnifique qui peut améliorer nos vies et notre monde. Elle est titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en arts et en éducation pour des avenirs durables et justes et professeure en éducation artistique. C’est lorsqu’elle a les mains dans les matériaux et lorsqu’elle marche sur des sentiers en forêt avec son grand caniche qu’elle est la plus heureuse. https://www.akaredhanded.com/ et http://re-imagine.ca/ et https://learningwiththestlawrence.ca/
Syrus Marcus Ware
Dr. Syrus Marcus Ware est professeur adjoint à la School of the Arts de l’Université McMaster. Boursier Vanier, artiste visuel, activiste, conservateur et éducateur, Syrus utilise le dessin et la peinture, l’installation et la performance pour explorer les cadres de la justice sociale et la culture des activistes noirs. Son travail a été diffusé dans tout le Canada lors d’expositions individuelles et de groupe, et ses performances ont été présentées dans le cadre de festivals locaux et internationaux. Il fait partie du Black August Arts Residency Collective et est cofondateur de Black Lives Matter Canada. Syrus est commissaire de l’exposition That’s So Gay et ancien co-commissaire de Blackness Yes! / Blockorama. Outre la rédaction de nombreuses publications, Syrus est co-éditeur du livre à succès Until We Are Free: Reflections on Black Lives Matter in Canada (URP, 2020). [Crédit photo CBC]
Tania Willard
𝗧𝗮𝗻𝗶𝗮 𝗪𝗶𝗹𝗹𝗮𝗿𝗱 est une artiste d’ascendance mixte secwépemc et coloniale qui allie travaux de recherche et pratiques artistiques ancrées dans la terre. Sa pratique, qui positionne l’art comme un acte de résurgence autochtone, matérialise le lien à la terre, la culture et la famille par l’intermédiaire de projets de collaboration tels que la BUSH Gallery et la revitalisation de la langue dans les communautés secwépemc. Son travail artistique et de conservation comprend Beat Nation: Art, Hip Hop and Aboriginal Culture à la Vancouver Art Gallery (2012-2014) et Exposure: Native Art and Political Ecology à l’IAIA Museum of Contemporary Native Arts de Santa Fe (en cours). Les œuvres de Tania Willard sont notamment exposées à la Vancouver Art Gallery, au Forge Project, à la Kamloops Art Gallery et au Anchorage Museum.[crédit photo : Billie Jean Gabriel]