Ce projet nous invite à prendre le temps de découvrir la richesse esthétique des déchets qui peuplent notre environnement quotidien.

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Panneau Défense de jeter des ordures
crédit photo @ Björn Hellermann
Intervenants
Artiste(s)-Pédagogue(s)
Participant.e.s

Groupe de 5e année du primaire

Groupe de 1ère année du secondaire

Collaborateur.trice

Tanja Fitz (enseignante d'arts plastiques)

Lisa Kimberly Glickman (enseignante d'arts plastiques)

 

Partenaires

École internationale allemande Alexander von Humboldt

Groupe en mauve sous l'image

DESCRIPTION DU PROJET

Trop absorbé·e·s par nos routines, nous perdons souvent de vue les détails et la beauté qui composent nos va-et-vient quotidiens. Nous ignorons généralement les déchets rencontrés sur notre chemin lors de nos déplacements, quand ils ne suscitent pas en nous un sentiment de répulsion. Toutefois, en modifiant cette perspective, ces objets mal aimés peuvent se transformer en une source d’inspiration. Prendre le temps d’observer la richesse des formes et des couleurs qui composent ces ordures, et s’interroger sur leur histoire et sur celle des personnes qui les ont manipulées peut nous faire prendre conscience de la beauté qui se cache au creux de notre environnement quotidien.

Le projet Park Trasher Hunt s’inspire du Nouveau Réalisme, un mouvement artistique français des années 1960 qui se distingue, entre autres, par son utilisation de déchets dans un processus créatif. Attiré·e·s par les objets manufacturés, produits, consommés et détruits, les artistes du Nouveau Réalisme cherchent à attirer l’attention sur notre société de consommation, tout en faisant ressortir la beauté du quotidien.

Mené par les artistes et pédagogues Avery Mikolic-O'Rourke et Björn Hellermann, Park Trasher Hunt reprend cette idée et montre aux participant·e·s qu’une inspiration artistique peut naître de notre relation aux déchets environnants. En célébrant, d’un côté, l’esthétisme qui se cache derrière les ordures, le projet se présente également comme une occasion de poser un regard sur les impacts de la surconsommation et de la gestion des déchets en milieux urbains, et de réfléchir à leurs répercussions sur le bien-être des citoyens des métropoles comme Montréal.

Lors d’une marche exploratoire effectuée aux environs de l’École internationale allemande Alexander von Humboldt, les élèves ont pu découvrir la variété de formes, compositions, matériaux et couleurs qui façonnent les déchets. Prenant pour inspiration la démarche artistique d’Avery Mikolic-O'Rourke matérialisée dans son compte Instagram trasher_68, les jeunes ont photographié les objets trouvés sous plusieurs angles, de manière à faire ressortir leur beauté. De retour dans la salle de classe, les participant·e·s ont pu comparer les déchets préalablement récoltés par les artistes-pédagogues dans les quartiers Parc-Extension et Notre-Dame-de-Grâce, à ceux de leur communauté.